Que l’on soit "Guetteurs de rêves" ou "Mineurs de cime", nous sommes tous écrivains de notre propre vie et de notre propre destin - "Quatrième de couverture".
Comme autant d’escales lors d’un voyage au long cours pour des "Folklores indigo" qui tissent des danses fraternelles, savourons ses chansons d’espoir "Une bouteille à la Terre", "Peut-être", son chant d’amour affiché pour ses trois "Babouchkas", allusion à sa chère famille, ou ses élans de tendresse pour cette gracieuse "Ballerine" et pour cette célibataire qui fuit sa vie en la rêvant "Elle rêve".
Après avoir précédemment chanté sa maison d’Arromanches, il dresse à présent un tableau émouvant de la plage toute proche d’"Omaha", écartelée entre tourisme et histoire.
Point de message, sinon une attaque ironique qui stigmatise l’attitude d’artistes "engagés" à bon compte et toujours prêts à soutenir une cause et son contraire "Engagé", "dignes héritiers de Bruant et Ferré, mais sans avoir de ces deux lions la griffe dans la dérision bien trempée".
L’interprétation sans faille d’une voix singulière et les mélodies agréables sont mises en valeur de belle manière (G. Passani), même si d’aucun pourrait juger un peu trop "riches" quelques arrangements.
Vrai que si l’industrie a perdu un maillon de sa chaîne, le domaine artistique sous toutes ses formes a, à coup sûr, gagné un créateur de talent !
Chant'Essonne