Des arbres à nous faire des aïeux
Et vivre
Aux jours les plus longs de la trêve
Et montent au feu pour des relèves
Plus libres
Du métier d’homme
Des mains de pluie sur la forge
Des âges
Faisant au bois d’un établi
Sous des copeaux d’une infinie
Ardoise
Le métier d’homme
Des vies
De sel sans écume
Sans biens de fortune
Qu’un bonheur de rien
Des vies
D’assez d’espérance
Pour faire du silence
Un écrin
Ta vie
Vieillard sous le porche
Aux yeux dans leurs poches
De gamin
MS
Des grains de pluie sur la forge
Des jours
Du pas plus lent de la moisson
Qui choisit la sève au typhon
Le cours
Du métier d’homme
Des fleuves amarrés à leur source
Qui laissent
La ligne de plus grande pente
Parce que le sens où ils serpentent
Les presse
Au métier d’homme
Des vies
De héros ni d’anges
Qui volent aux mésanges
Un bonheur de rien
Des vies
Et sur des cépages
Qui vont double d’âge
Et de grains