De son obéissance
Paisible aux saisons
Son opiniâtreté à ne jouer que leur partition
Son défaut d’arrogance
À la monter d’un ton
Le savoir de ses branches
Hors du cep nulle floraison
Soif soif
De ces gouttes mûres de soleil
Des clartés de l’eau
De la paix des arbres
Où du néant si peu se hasarde
Moins que naturel
Un monde aux merveilles
En rasades
Soif soif
De ces gouttes pures de rosée
Soif soif
N’en être jamais désaltéré
MS
MS
Des clartés de l’eau
De beauté des arbres
La vérité sans un mot qui farde
Dans la flûte à bec
Du pouillot l’alouette
Pie bavarde
Des chansons du vent
L’air insaisissable
Le bleu des gentianes inimitable
Et dans leurs trompettes
L’abeille à la fête
Qui chaparde
Soif soif
De ces perles pures de rosée
De l’art de l’automne
Tout désencombré
De son or jeté comme à nos pieds
La vigne en sommeil
Pendue au vermeil
D’un été